- Accueil
- Comprendre
-
- Agir
- Se former
-
Se former dans les sports de nature
-
- Le Réseau
En 2016, la France compte environ 2,3 millions d’adeptes de la raquette à neige.
5 % des Français âgés de 15 à 70 ans déclarent avoir pratiqué la raquette à neige au moins une fois au cours des 12 derniers mois. Parmi ces marcheurs, 3 % déclarent pratiquer cette activité régulièrement tout au long de l’année. Cela représente en ordre de grandeur, environ 63 000 pratiquants réguliers. Qui plus est, et assez logiquement, la majorité des pratiquants (59 %) ne pratiquent la raquette qu’à certaines périodes de l’année.
Une initiation en famille
Les adeptes de la raquette à neige sont majoritaires à marcher en famille, ils sont également 61 % à avoir découvert l’activité dans ce cadre. 48 % l’ont découvert par des amis et 8 % seuls. Dans ce contexte, l’âge médian de début de pratique de la randonnée se situe aux alentours de 25 ans.
La raquette à neige est pratiquée plutôt en autonomie
74 % des pratiquants déclarent pratiquer en dehors de toute structure, qu’elles soient associatives ou commerciales. Pour autant, ce sont tout de même 12 % des marcheurs qui pratiquent dans un cadre de type associatif et 14 % qui plébiscitent des structures commerciales. Par ailleurs, près de 34 % des répondants ne font jamais appel à un encadrement ; lorsqu’ils bénéficient de conseils, ces derniers viennent le plus souvent d’autres pratiquants (18 %). Ainsi, 8 % des pratiquants vont faire appel à un encadrement de manière régulière, 23 % occasionnellement et 10 % de manière très ponctuelle pour s’initier. Notons enfin que 27 % des pratiquants ont participé (au cours des douze derniers mois) à au moins une manifestation ou à une compétition sportive de raquette à neige.
Une activité pratiquée le plus souvent en groupe
Si la raquette à neige est une activité autonome (au regard des institutions pouvant l’encadrer), elle n’en reste pas moins une activité collective. En effet, seul 10 % des répondants déclarent s’y adonner de manière solitaire (ne serait-ce qu’occasionnellement). Près de 56 % la pratique en famille, 34 % avec des amis et près de 30 % en couple. Le cercle familial est ainsi un lieu de sociabilité et de socialisation important de la raquette à neige.
Des pratiquants qui estiment avoir un niveau de pratique « plutôt correct »
En effet, sur une échelle de 1 (niveau débutant) à 5 (niveau expert), 69 % des pratiquants de la raquette à neige se situent à 3 et plus et 30 % se situent à 4 et plus. Finalement, ce sont 5 % qui se considèrent comme étant d’excellents pratiquants.
« L'hiver je fais trois à quatre sorties de randonnée raquette. C’est un loisir qui permet de bouger tout en profitant de la nature… bien-être et évacuation des tensions ! » Marie, 33 ans
Des pratiquants plutôt diplômés, dont les parents sont sportifs
La raquette à neige est une activité mixte. En effet, les femmes représentent 51 % des pratiquants. La raquette à neige est également une activité plébiscitée par toutes les catégories d’âge : 30 % de 15-29 ans, 40 % de 30-49 ans et 30 % de 50-70 ans. En ce sens elle ne se différencie pas des autres activités de nature. Sur une échelle sociale à trois niveaux (catégories populaires, moyennes et supérieures) [1], le pratiquant de raquette à neige français est issu des catégories moyennes (37 %) et populaires (37 %). Notons tout de même que les catégories sociales supérieures sont surreprésentées (26 %) chez ces pratiquants par rapport aux pratiquants de sport de nature en général (15 %).
Les pratiquants de raquette à neige sont généralement diplômés. En effet, 41 % d’entre eux sont diplômés de l’université, ces derniers étant surreprésentés chez les pratiquants de cette activité par rapport au pratiquant de sport de nature en général (19 % de niveau baccalauréat et 40 % sous le baccalauréat). Notons enfin qu’ils sont 66 % à déclarer avoir des parents sportifs.
Les adeptes de la raquette à neige sont également investis dans d’autres sports ou loisirs de nature
Ces pratiquants déclarent en moyenne 7,5 autres activités sportives pratiquées dans la nature, parmi lesquelles la randonnée pédestre (45 %), le vélo sur route et piste cyclable (30 %), le VTT sur pistes et chemins (26 %) ou encore l’accrobranche (14 %).
Par ailleurs, près de 4 % des Français interrogés ne pratiquant pas cette activité ont déclaré souhaiter la découvrir.
Auteurs : Guillaume Routier, Brice Lefèvre, Thierry Michot, Olivier Aubel
Source : Baromètre Sports et loisirs de nature 2016. PRNSN ; FPS ; Université Lyon 1 ; Université de Bretagne Occidentale
Échantillon : Enquête réalisée auprès 4 014 Français âgés de 15 à 70 ans. Échantillon représentatif de la population française (échantillonnage par quota représentatif sur les critères suivants : âges par sexe, niveau d’étude, région, taille d’unité urbaine, taille du foyer).
Périmètre de l’étude et définition : les sports et loisirs de nature c’est-à-dire toutes les activités physiques, sportives ou de loisirs sportifs de nature ne nécessitant pas d’infrastructure spécifique (sports collectifs exclus).
Mode de recueil : enquête en ligne autoadministrée. Pour les 15/17 ans, l’interrogation s’est faite par l’intermédiaire de la mère ou du père qui l’accompagne pour compléter ses réponses.
[1]La construction de cette échelle à trois niveaux a été réalisée en regroupant différentes modalités de réponse à la question des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). Ouvrier, chauffeur, employé, agent ou personnel de service ont été regroupés dans la catégorie « populaire ». Agriculteur exploitant, artisan, commerçant, chef d’entreprise, professions intermédiaires ont été regroupés dans la catégorie « moyenne ». Enfin, cadre, profession intellectuelle supérieure, professions libérales représentent la catégorie supérieure.
