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En 2016, la France compte 7,6 millions d’adeptes du VTT
16 % des Français de 15 à 70 ans pratiquent le VTT, soit 7,6 millions de personnes. Comme pour le vélo de route, il y a un décalage entre l’audience globale et la pratique au moins hebdomadaire qui ne concerne que 34 % des vététistes, soit 2,6 millions de personnes. Ceci est congruent avec la régularité de la pratique, car 33 % seulement des adeptes du VTT roulent toute l’année. À l’inverse, 66 % des adeptes du VTT roulent une fois tous les 15 jours à moins d’une fois par mois.
Le VTT est pratiqué majoritairement en autonomie
91 % des adeptes du VTT pratiquent le plus souvent de manière autonome. Assez logiquement 67 % des vététistes n’ont pas recours à un encadrement. De façon non-exclusive, des vététistes se retrouvent dans l’offre associative (7 %) ou celle des structures commerciales (6 %). 28 % se produisent dans des rassemblements ou des compétitions, dont 10 % au moins six fois dans l’année.
Le VTT est pratiqué seul ou en famille
Les adeptes du VTT sont 49 % à déclarer une pratique solitaire. Néanmoins, une partie d’entre eux ne dédaigne pas les sorties en famille ou en couple. 36 % des vététistes roulent en famille et 22 % avec leur conjoint. Il n’est donc guère étonnant que la famille soit pour 43 % le cadre d’initiation des vététistes, devant l’initiation amicale (40 %), loin devant l’initiation en club (5 %). Dans ce contexte, l’âge médian de début de la pratique se situe à 16 ans. Logiquement 64 % des pratiquants ont des parents sportifs. En correspondance avec leur penchant à l’autonomie, 32 % des amateurs du VTT se sont initiés seuls.
« La musculation entre midi et deux, ça me permet de couper avec le boulot. Le handball comme je vous l’ai dit ainsi que le VTT, la course à pied. Je me suis mis récemment au vélo de route que je ne connaissais pas, je ne pratiquais que du VTT, j’en pratique d’ailleurs toujours beaucoup, après le handball c’est mon sport le plus pratiqué. Je pratique le vélo avec des amis, je n’irai jamais tout seul. J’aime bouger, je vais parfois faire aussi des grandes randonnées et du snorkeling. Ça m’arrive aussi de louer un VTT me balader. » Anthony, 26 ans
Le vététiste est un homme jeune, actif et diplômé
Le marquage de genre de cette pratique est net : seulement 28 % de femmes contre 72 % d’hommes. Les particularités sociales du vététiste concernent également l’âge, avec un public relativement jeune. Les 15-29 ans contribuent à hauteur de 37 % à la population des adeptes du VTT. Les 50-70 ans qui représentent 32 % de la population de référence, sont 20 % parmi les vététistes.
67 % des vététistes sont en situation d’emploi, catégorie qui ne représente que 60 % de la population de référence. Les étudiants sont eux aussi surreprésentés parmi les pratiquants (15 % contre 10 % de la population de référence). Assez logiquement, compte tenu de la faiblesse relative de la présence des plus âgés, les retraités ne sont que 10 % dans les rangs des vététistes.
Les différences sont moins marquées sur le plan du capital scolaire/universitaire et de la position dans l’échelle sociale [1]. Les représentants des catégories supérieures sont 20 % parmi les vététistes et 15 % de la population de référence. Les ressortissants des catégories populaires sont 46 % alors qu’ils représentent la moitié de la population de 15-70 ans. Les diplômés d’université sont quant à eux 34 % parmi les adeptes du vélo tout-terrain et 31 % dans la population de référence.
Les adeptes du VTT sont également investis dans d’autres sports ou loisirs de nature
Ces pratiquants déclarent pratiquer en moyenne 4,7 autres activités sportives de nature. En cohérence avec leur envie de nature, 44 % d’entre eux s’adonnent à la randonnée pédestre. Plus encore, ils semblent tournés vers la montagne car 24 % d’entre eux sont adeptes du ski alpin. Ils ne renient cependant pas leur identité cycliste en étant 35 % à rouler aussi sur les routes et pistes cyclables.
Par ailleurs, près de 5 % des Français interrogés ne pratiquant pas cette activité ont déclaré souhaiter la découvrir.
Auteurs : Olivier Aubel, Guillaume Routier, Brice Lefèvre, Thierry Michot
Source : Baromètre Sports et loisirs de nature 2016. PRNSN ; FPS ; Université Lyon 1 ; Université de Bretagne Occidentale
Échantillon : Enquête réalisée auprès 4 014 Français âgés de 15 à 70 ans. Échantillon représentatif de la population française (échantillonnage par quota représentatif sur les critères suivants : âges par sexe, niveau d’étude, région, taille d’unité urbaine, taille du foyer).
Périmètre de l’étude et définition : les sports et loisirs de nature c’est-à-dire toutes les activités physiques, sportives ou de loisirs sportifs de nature ne nécessitant pas d’infrastructure spécifique (sports collectifs exclus).
Mode de recueil : enquête en ligne autoadministrée. Pour les 15/17 ans, l’interrogation s’est faite par l’intermédiaire de la mère ou du père qui l’accompagne pour compléter ses réponses.
[1]La construction de cette échelle à trois niveaux a été réalisée en regroupant différentes modalités de réponse à la question des professions et catégories socioprofessionnelles (PCS). Ouvrier, chauffeur, employé, agent ou personnel de service ont été regroupés dans la catégorie « populaire ». Agriculteur exploitant, artisan, commerçant, chef d’entreprise, professions intermédiaires ont été regroupés dans la catégorie « moyenne ». Enfin, cadre, profession intellectuelle supérieure, professions libérales représentent la catégorie supérieure.
