Thomas Knights : « Nous croyons que le big data est l’avenir de la planification des mobilités actives. »

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Thomas Knights
Responsable Europe, Strava Metro

Thomas, vous êtes responsable Europe chez Strava Metro, pouvez-vous nous en dire plus sur les activités de cette entreprise ?

Strava Metro fournit à ses clients des informations sur les habitudes des personnes qui se déplacent dans leur région. Ces données constituent une aide à la décision, par exemple lorsqu’il s'agit de réfléchir à la construction de nouvelles infrastructures. Elles servent également à mesurer les changements de comportements induits par de nouveaux aménagements.

Contrairement aux équipements de comptage fixes tels que les compteurs électroniques de vélos ou aux caméras vidéo, Strava Metro recueille des données relatives à la manière dont les gens circulent et courent sur l’ensemble d’un réseau de sentiers et de rues - et sur l'évolution de ce comportement selon les moments de l’année, les jours de la semaine, les heures de la journée, avant et après la construction d’une infrastructure…
Bien que les membres de Strava ne représentent qu’un échantillon de la population globale, de nombreuses études indépendantes ont montré une forte corrélation entre les données de Strava Metro, celles issues des outils de comptage fixes, et celles issues d’enquête, telle que le recensement américain.

Quels sont les territoires en Europe avec lesquels vous travaillez et à quelles fins ?

Plus de trois cents organismes publics à travers le monde utilisent le décompte de données Strava Metro pour évaluer et améliorer leurs infrastructures cyclables et piétonnières.
Nous travaillons avec des centaines de clients à travers l'Europe, qu’il s'agisse de gouvernements nationaux, de régions ou de services de transport de la ville. Par souci éthique, nous collaborons uniquement avec des organisations qui planifient, possèdent ou entretiennent des infrastructures ou cherchent à influencer de manière positive les processus de planification. Par exemple, nous ne collaborons pas avec des investisseurs immobiliers, des sociétés de services financiers ou des détaillants.

Parmi les projets sur lesquels nous avons travaillé en Europe figurent : une analyse de la mise en œuvre du célèbre Cykelslangen à Copenhague et un partenariat à long terme avec Transport for London pour permettre l’estimation du volume de vélos dans la ville et l’aménagement des pistes cyclables. Les données que nous fournissons sont également pertinentes pour analyser la contribution des activités de loisirs à l’économie touristique locale.

Strava Metro recueille des données relatives à la manière dont les gens circulent et courent sur l’ensemble d’un réseau de sentiers et de rues.

Quel est le modèle économique Strava Metro ?

Nos clients souscrivent un abonnement de base et peuvent acheter des licences pour accéder à des jeux de données. Les frais varient en fonction de la taille du territoire et du nombre d’activités observé, de la longueur de la période couverte, du niveau de granularité et des caractéristiques des jeux de données.
Nous sommes également en mesure de soutenir des engagements basés sur des projets. Par exemple, nous avons récemment collaboré avec Visit Flanders dans le cadre de la réalisation d’un rapport portant sur le tourisme, qui donne une vision de la popularité des pistes cyclables du territoire.

En savoir plus

Strava Metro : metro.strava.com

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