Quel avenir pour la randonnée à l'horizon 2028 ?

La randonnée en 2028, prospective, c’est l’intitulé du séminaire qui s’est déroulé le vendredi 21 septembre dernier au Conseil économique social et environnemental à Paris.

Dans le cadre de la préparation du futur plan de développement fédéral 2021-2028, Robert Azaïs, président de la Fédération française de la randonnée pédestre (FFRando), a lancé les travaux de réflexion associant des représentants du monde du sport, de l’environnement, de l’économie sociale et solidaire, de l’aménagement du territoire ou encore des voyagistes, afin de croiser les visions sur l’avenir de la randonnée.

Soixante et onze participants dont dix-huit intervenants ont échangé autour de deux thèmes : les randonneurs, leurs attentes, leurs motivations et les itinéraires facteurs d’aménagement et de valorisation des territoires.

En introduction des travaux, le Pôle ressources national sports de nature a présenté une « photographie » de la randonnée au sein des sports de nature.

À retenir

16 millions de randonneurs dont 5,5 de randonneurs réguliers, pour 56 % d’entre eux leur première motivation est la nature et les paysages, 10,9 % pratiquent la randonnée au sein de structures associatives. Enfin, la FFRando est face à un enjeu de société : 46 % des Français n’ont aucune pratique sportive (contre 34 % en 2009, selon l'Eurobaromètre).

Olivier Bessy, docteur en sociologie et professeur à l’université de Pau, a quant à lui analysé l’évolution des motivations des randonneurs.

Yannick Blanc, haut-commissaire à l’engagement civique et président de la Fonda (cercle de réflexion sur le monde associatif) a apporté un éclairage sur l’avenir des structures associatives, soulignant une tendance de fond : la montée en puissance des modèles de gouvernance dits horizontaux et participatifs face aux modèles verticaux en place aujourd’hui.

Une synthèse de ces travaux est en cours d’élaboration et alimentera le congrès national de la Fédération française de la randonnée pédestre d’avril 2019.