Spéléologie

05 mars 2015

Aménagements et équipements des lieux de pratiques

L'art. L311-1 (c. sport) dispose que « les sports de nature s'exercent dans les espaces ou sur les sites et itinéraires qui peuvent comprendre des voies, des terrains et des souterrains du domaine public ou privé des collectivités publiques ou appartenant à des propriétaires privés ainsi que les cours d'eau domaniaux ou non domaniaux ».

La Fédération Française de Spéléologie (FFS) a défini les normes de classement technique, de sécurité et d'équipement (art. L311-2 (c. sport)) des cavités :

Classe O : cavités aménagées pour le tourisme ;

Classe I : cavités ou portions de cavités ne nécessitant pas de matériel autre qu'un casque avec éclairage ;

Classe II : cavités ou portions de cavités d'initiation ou de découverte permettant une approche des différents aspects du milieu souterrain et techniques de la spéléologie. Les obstacles y sont ponctuels. Leur franchissement nécessitant éventuellement du matériel sera adapté aux possibilités du débutant. La présence d'eau ne doit pas empêcher la progression du groupe ;

Classe III : cavités ou portions de cavités permettant de se perfectionner dans la connaissance du milieu et dans les techniques de progression. Les obstacles peuvent s'enchaîner. L'ensemble des verticales ne doit pas excéder quelques dizaines de mètres, de préférence en plusieurs tronçons. La présence d'eau ne doit pas entraver la progression du groupe, ni entraîner une modification de l'équipement des verticales ;

Classe IV : toutes les autres cavités.

Cette normes techniques est reprise dans l’Instruction n° 04 i02-064 du 22 mars 2002 relative à la classification des cavités.

Dans les zones Natura 2000, l’article R414-27 du code de l'environnement précise que les « Travaux ou aménagements sur des parois rocheuses ou des cavités souterraines, lorsque la réalisation est prévue en tout ou partie à l'intérieur d'un site Natura 2000 » sont soumises à autorisation et à évaluations d’incidences. La circulaire du 26 décembre 2011 précise que « les équipements spécifiques indispensables à la progression et à la sécurité du grimpeur ou du spéléologue n’entrent pas dans le champ d’application visé, dès lors qu’ils sont temporaires ou réversibles » ne sont pas soumis à autorisation et évaluation d’incidence. Le ministère chargé des Sports a défini, avec l’appui de la Fédération française de spéléologie, les équipements de progression et de sécurité du spéléologie dans une note sur les équipements réversibles du 2 avril 2012 et une note sur les technique de progressons du 2 avril 2014.

Structures artificielles de spéléologie

Les structures artificielles de spéléologie peuvent être des bâtiments désaffectés ou des structures volumétriques en béton, armé ou projeté. Elles permettent de simuler la plupart des configurations rencontrées dans les cavités naturelles.

La Fédération Française de Spéléologie a édité un document de cadrage pour ce type de structures, il est disponible sur le site internet de la fédération, rubrique - Pour aller plus loin – Groupe d’études techniques - Fiche structure artificielle de spéléologie.