Quand le numérique contribue à la préservation des lieux de pratique des sports de nature

L’été 2020 dans un contexte de déconfinement et l’hiver 2021 sans remontées mécaniques ont modifié les usages sportifs ou récréatifs dans les espaces naturels et ruraux. Que ce soit en montagne, à la campagne ou sur le littoral, les pratiquants de sports et loisirs de plein air ont occupé différemment les lieux de pratique. Ces variations de flux interpellent la capacité des territoires à accueillir différemment ces publics, à s’adapter à de nouvelles demandes, à (re)organiser leur offre sportive ou récréative outdoor. Certains espaces cherchent à éviter les surfréquentations pour ne pas subir de tels afflux de population alors que d’autres entendent fidéliser ces nouveaux primo-pratiquants.

Organiser la pratique, orienter ces nouveaux venus nécessite d’observer avec précision les pratiquants. Dans cet exercice, les gestionnaires d’espaces de pratique se heurtent aujourd’hui aux limites de comptage par observation ponctuelles sur le terrain. Ces opérations qui donnent accès à la vérité d’un jour, doivent être reconduites pour produire une connaissance utile (densité moyenne, pics de fréquentation, temporalité…) et sont chronophages. La création de solutions d’observation et d’analyses automatisées constitue donc une alternative prometteuse et nécessaire.

L’objectif de la journée technique sera d’éclairer les gestionnaires de lieux de pratiques outdoor sur les méthodes et expérimentation en cours dans ce domaine. Cette journée sera aussi l’occasion de révéler de nouvelles solutions numériques permettant aux pratiquants outdoor d’être actif et acteur de la préservation de leurs terrains de jeux.

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