Savoir s'orienter ou savoir orienter est indispensable pour acquérir une autonomie de déplacement en milieu naturel. Planifier un trajet, se rendre à un rendez-vous, lire un plan, une carte ou encore découvrir et se repérer dans un environnement plus ou moins connu, sont autant d’actions qui font partie du quotidien. C’est pourquoi former les jeunes à l’orientation est essentiel.
L’activité d’orientation peut se combiner avec de nombreuses autres activités. La course d’orientation à pied est la plus fréquente mais il est également possible de proposer la course d’orientation à vélo tout-terrain, à ski de fond, en kayak et pourquoi pas à cheval. Le « savoir orienter » peut s’acquérir quel que soit le moyen de déplacement privilégié.
Quand on pense à l’orientation, on imagine généralement l’utilisation d’une carte et éventuellement d’une boussole. Il existe plusieurs types de cartes qui se différencient selon la norme cartographique utilisée : l’échelle ou l’équidistance. Le choix du support cartographique a une incidence sur la précision et le niveau de détail des éléments représentés. Néanmoins, il est tout à fait possible d’utiliser des plans simplifiés ou même des photos aériennes. Le carnet de route (roadbook) ou le « fléché allemand » sont aussi des modalités d’orientation intéressantes pour développer de nouvelles notions d’orientation chez les jeunes.
Selon le contexte (les sites de pratique, le niveau des jeunes, les objectifs), l’éducateur peut proposer l’activité orientation avec une multitude d’approches.
L’objectif étant d’aller vers l’autonomie et de décider seul, la pratique individuelle est une condition nécessaire pour que le pratiquant puisse mesurer l’effet de ses décisions. La pratique en groupe est bien entendu possible ; par l’attribution de tâches et d’un rôle à chaque membre, elle contribue au développement des relations sociales chez les jeunes.
La variété en course d’orientation est une richesse. Les jeunes ayant été formés avec des approches diversifiées auront développé des capacités d’adaptation leur permettant de résoudre tous types de situations d’orientation simples ou complexes. Par exemple, la construction et la conduite d’un itinéraire identique peuvent être différentes selon que l’orienteur utilise une carte à l’échelle 1 : 10 000e à la norme de la Fédération internationale de course d’orientation (IOF) ou une carte au 1 : 25 000e à la norme de l’Institut national de l’information géographique et forestière français (IGN). La représentation cartographique n’a pas la même précision, donc l’approche technico-tactique sera différente.
L’objectif de la course d’orientation est de parcourir le plus rapidement possible un circuit matérialisé par des balises, que le coureur doit découvrir par l’itinéraire de son choix, en utilisant une carte et éventuellement une boussole.
La course d’orientation à vélo tout-terrain (VTT) est une discipline hybride demandant aux pratiquants d’associer un effort à vélo tout en effectuant son déplacement en orientation. Les difficultés d’orientation dans cette discipline sont modérées puisque les itinéraires empruntent uniquement les routes, pistes, chemins et sentiers. C’est une activité bien adaptée pour l’acquisition des notions fondamentales de l’orientation.
La course d’orientation à VTT est une alternative intéressante à la course d’orientation pédestre, car elle permet de se déplacer rapidement et sur de grandes distances. C’est la raison pour laquelle elle est fréquemment proposée lors de raids multisports.
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